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Genre : | Chronique |
Année : | 2007 |
Durée : | 127 min. |
Réalisation : |
Thomas Gilou
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Scénario : |
Thomas Gilou
Messaoud Hattou Jean Cosmos |
Photographie : |
Robert Alazraki
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Musique : |
Alexandre Desplat
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Montage : |
Francine Sandberg
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Pays : |
France |
Distributeur : | Equinoxe |
Interprètes : |
Gérard Depardieu
Nathalie Baye Samy Seghir Mathieu Amalric Medy Kerouani Mohamed Fellag Catherine Hiegel Philippe Nahon Bernard Yerlès Gérald Laroche Chick Ortega Marie Kremer |
Au début des années 1960, un jeune Parisien d'origine algérienne et de confession musulmane est placé chez un couple de provinciaux catholiques. Alors que la Guerre d'Algérie divise la France, le gamin doit camoufler sa véritable identité.
Derrière le petit Michou se cache le scénariste Messaoud Hattou. Son enfance a inspiré à Thomas Gilou (LA VÉRITÉ SI JE MENS) ce film candide et nostalgique comme un album de famille. Samy Seghir fait montre d'une belle assurance dans le rôle-titre, aux côtés des toujours solides Gérard Depardieu et Nathalie Baye.
Brigitte Baudin (Le Figaro Scope)
En voyant le film, on pense (...) au GRAND CHEMIN, au VIEIL HOMME ET L'ENFANT (...). On y retrouve la même thématique, le même humour tragi-comique, le même humanisme. (...) Le petit Samy Seghir (...) est criant de vérité. Nathalie Baye démontre encore une fois la finesse de son jeu (...). Quant à Gérard Depardieu, il est (...) magnifique d'authenticité, de drôlerie et d'humanité.
Frédéric Strauss (Télérama)
L’esprit bon enfant l’emporte, non sans honneur, avec la métamorphose plaisante du rigide Georges en champion de la tolérance. Depardieu sait rendre attachant cet homme (...), rejetant à l’arrière-plan le personnage de Gisèle, interprété avec l’effacement qu’il convient par Nathalie Baye. L’émotion est prévisible, calculée évidemment, mais honnête.
Élodie Lepage (Télé Ciné Obs)
À sujet sensible, traitement sentimental: c'est l'option retenue ici par Thomas Gilou (...) pour traiter de l'intégration. (...) Teint en blond, le petit Messaoud, rebaptisé Michel, puis Michou, s'initie à la France profonde et catholique du général de Gaulle... Une découverte du terroir émaillée de clichés desservant cruellement ce mélo, par ailleurs bien interprété.
Manon Dumais (Voir)
Avec ses airs de cinéma de papa, cette gentille comédie dramatique traite d'un sujet grave peu exploité au cinéma sans jamais jouer la carte de la nostalgie ni tomber dans le pathos. Fourmillant de clins d'oeil politiques, l'ensemble s'avère assez touchant quoique plutôt convenu dans sa facture.
Normand Provencher (Le Soleil)
(...) construit autour des souvenirs d’enfance du coscénariste Messaoud Hattou, MICHOU D'AUBER annonçait un film intéressant, avec cette prémisse et le jeu inspiré du gamin (...). Sauf qu’au bout d’une heure, le film (...) prend l’eau de partout, en raison d’intrigues secondaires inintéressantes, et le jeu plus ou moins convaincant du tandem Depardieu-Baye.
André Lavoie (Le Devoir)
Même si tout cela sent parfois la guimauve trop sucrée autour d'un bon feu de camp, MICHOU D'AUBER célèbre la grandeur d'un pays aussi borné que généreux, aussi «multiculturel» que coincé dans la dualité béret-baguette. (...) pour tous ceux qui veulent (...) être servis en bons sentiments, MICHOU D'AUBER est sur ce point d'une générosité débordante.
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Pupille |
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Fr. 2018. Drame de Jeanne Herry avec Sandrine Kiberlain, Gilles Lellouche, Élodie Bouchez. Classement: Général. En France, sur une période de trois mois, les étapes administratives et les interventions humaines ayant mené à l'adoption, par une quadragénaire célibataire, d'un bébé qui avait été confié à l'État par sa mère à la naissance. |